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Correspondance et crème fouettée
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16 septembre 2011

Permettre et redonner du doux.

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Chère Coriandre,


Il était une fois toi et moi. Des toits et moi. D'étroits émois. Detroit et toi. Deux, et trois, et moi. Des fois, toi et moi, ça n'allait pas. Parfois, lui et moi, on n'arrêtait pas. Tu étais là, toi, lui, moi. Nous étions nous. Où étions-nous. Parmis nous, des milliers de minous. Moitié toi, moitié moi, moitié nous. Mi-nous. C'était fou. Tu aimais. Tu aimais Aimé. Aimé t'aimais et nous aimions nous aimanter à cette vie bien disparate.

Toi, moi, Aimé. Nous tous, aimés. Vraiment aimés. Hé mais... es-tu sûr de tout cela ? Es-tu dur quand je te touche, là ? Es-tu pur comme une pierre dix-huit carats ? Carrément ? Qui sommes-nous. Que nous voulons-nous ? Envolons-nous ! En voulez-vous à quelqu'un ? A nous ? A qui ? Pour qui ? Pourquoi ? Pour quand ?

Nous n'avons pas les réponses. Les réponses sont autrepart. Quelque part où nous ne sommes pas. Quelque part ou tu pars. Tu pars, tu t'éparpilles, tu pilles mon coeur, tu perds tes piles, tu piles devant mon coeur comme une voiture au Stop d'un carrefour interdit. Un carrefour interdit.

Oui. Interdit.

 

MONONUCLEOSE. Ne dis rien. Savoure. Mange un animal huit fois sans tourner autour du soleil. Explore les environs et dis-toi que jamais tes doigts ne seront aussi moyens. Moyen. Tu l'as toujours été. Toujours été plus fou que flou. Plus flou que fuyant. Plus fuyant que printannier. Plus persipace que Perse fan de Patricia Kaas. Les mots m'ignorent, tes maux te rendent dingue. Les maux te dévorent, mes mots m'émeuvent et me malaxent comme une mixture prépondérante.

Ne retiens plus ses fils qui te retiennent. Cours vers le néant et noies-toi dans le corsage de ce jeune fils de prostitué déguisé en chienne grecque. Imagine un monde plus souple. Avec du lait à la place de l'eau, des plastiques mous à la place du cuivre et des bocaux en plastique à la place des animaux. Nous serions tellement heureux si tu me donnais ton coeur. Mais tu me vends ton slip, et c'est impossible.

Il est propre, certes, mais... Ce n'est pas un slip que je veux. Ce sont des phrases tendres et soyeuses. Des regards fuyants que je capture au hasard, telles des meringues de deuxième qualité. Des plastrons auvergnats aux reflets d'antan. Des images de bâtard farouche qui marche seul sur un chemin.

 

Je place ta bouche en bourse et ta bourse dans ma bouche.

 

Dansons.

 

Ton ami Farouche,

 

Dieu.

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