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Correspondance et crème fouettée
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12 octobre 2011

Here comes a new challenger !

arton8358-0bb94

 

( librement inspiré d'une comptine de notre siècle )

 

 

" Je te parle, tu m'ignores, tu rentres chez toi déjà.

Tu vas vite, Intel Core, et tu fais tourner Vista.

Mais moi j'aime pas les branches de céleri au caca,

alors viens donc faire la manche un peu plus près de chez moi...

 

Les jours passent, je t'éloigne et tu ne reviendras pas

Charlemagne, Bob Dylan et la princesse Sarah

N'ont plus assez de force pour te suçer en patois

Je sens bien qu'à nouveau tu vas  me rincer les doigts


ET COMME,

TU ME VIOLES QUAND MÊME

JE CONTINUE, JE CROIS

A ESPERER Q'UN JOUR

TU ME DISES QUE TU M'AIMES

QUE TU NE VOULAIS PAS

QUE TU CROYAIS BIEN FAIRE

QUE C'EST DANS TA NATURE

ET  C'EST COMME CA...

 

Poutre blanche, peuple d'Yves, fermeture en bois de sental

Suricate, parmesan, démembré dans un canal

Excessive, intuitive, et cependant si banale

Tu me tranches, je t'épiles, et personne n'y voit de mal

 

Gère la Corse, justifie toutes tes actions en bourse

Comme si tes navets à nouveau faisaient la course

Ne pleures plus, tout est bien, je t'ai rentré dans un ours

Et tu vois, c'est la fin, et j'ai mangé l'ours

 

MAIS COMME

TU N'AS PLUS DE BALEINES

QUE TU AS PRIS UNE PEINE

DE TROIS MOIS DE PEINTURE

DANS UN MAGASIN DE CREME

OU TOUTES CES JOLIES FEMMES

T'APPRENNENT A RESTER  BLEU

LES ECREVISSES TE TENTENT

MAIS TU N'PEUX PAS

 

C'est-à-dire, quand j'te vois, j'ai envie de te fucca

Sur une branche, sur Yvette, sur un sac de têtes de chats

Et les bonbons à la menthe ne me ralentiront pas

Ils sont fous, moi je chante, et ça me donne tous les droits

 

En fin de compte, toi et moi, je crois que ça marchera pas,

Tu es trop, ou trop peu, mais toujours quoi qu'il en soit

Ca m'attriste, de me dire, que maintenant que j'ai plus toi

Il faudra bien que je bourre des p'tits chiens sous des matelas

 

MAIS COMME

TU M'AIMES BIEN QUAND MÊME

TU M'AS DONNE JE CROIS

UN PETIT BOUT DE RIEN

UN GROS MORCEAU DE TOI

QUE TU T'ES ARRACHE

SUR LA PLACE DU MARCHE

ET M'AS TENDU DANS UN

JOLI PAQUET "


Paul Boccuse

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