Here comes a new challenger !
( librement inspiré d'une comptine de notre siècle )
" Je te parle, tu m'ignores, tu rentres chez toi déjà.
Tu vas vite, Intel Core, et tu fais tourner Vista.
Mais moi j'aime pas les branches de céleri au caca,
alors viens donc faire la manche un peu plus près de chez moi...
Les jours passent, je t'éloigne et tu ne reviendras pas
Charlemagne, Bob Dylan et la princesse Sarah
N'ont plus assez de force pour te suçer en patois
Je sens bien qu'à nouveau tu vas me rincer les doigts
ET COMME,
TU ME VIOLES QUAND MÊME
JE CONTINUE, JE CROIS
A ESPERER Q'UN JOUR
TU ME DISES QUE TU M'AIMES
QUE TU NE VOULAIS PAS
QUE TU CROYAIS BIEN FAIRE
QUE C'EST DANS TA NATURE
ET C'EST COMME CA...
Poutre blanche, peuple d'Yves, fermeture en bois de sental
Suricate, parmesan, démembré dans un canal
Excessive, intuitive, et cependant si banale
Tu me tranches, je t'épiles, et personne n'y voit de mal
Gère la Corse, justifie toutes tes actions en bourse
Comme si tes navets à nouveau faisaient la course
Ne pleures plus, tout est bien, je t'ai rentré dans un ours
Et tu vois, c'est la fin, et j'ai mangé l'ours
MAIS COMME
TU N'AS PLUS DE BALEINES
QUE TU AS PRIS UNE PEINE
DE TROIS MOIS DE PEINTURE
DANS UN MAGASIN DE CREME
OU TOUTES CES JOLIES FEMMES
T'APPRENNENT A RESTER BLEU
LES ECREVISSES TE TENTENT
MAIS TU N'PEUX PAS
C'est-à-dire, quand j'te vois, j'ai envie de te fucca
Sur une branche, sur Yvette, sur un sac de têtes de chats
Et les bonbons à la menthe ne me ralentiront pas
Ils sont fous, moi je chante, et ça me donne tous les droits
En fin de compte, toi et moi, je crois que ça marchera pas,
Tu es trop, ou trop peu, mais toujours quoi qu'il en soit
Ca m'attriste, de me dire, que maintenant que j'ai plus toi
Il faudra bien que je bourre des p'tits chiens sous des matelas
MAIS COMME
TU M'AIMES BIEN QUAND MÊME
TU M'AS DONNE JE CROIS
UN PETIT BOUT DE RIEN
UN GROS MORCEAU DE TOI
QUE TU T'ES ARRACHE
SUR LA PLACE DU MARCHE
ET M'AS TENDU DANS UN
JOLI PAQUET "
Paul Boccuse