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Correspondance et crème fouettée
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14 février 2014

Herboriste en milieu hostile

Herbes

 

Cher Jean-Chef,

Il y a un temps pour tout. Un temps pour tempérer, un temps pour les tempêtes, et un taon qui pique le talon de ton talentueux étalon. On cultive le temps. On le fait pousser malgré la mauvaise graine et les herbes folles. On regarde tout ça du coin de l'oeil en arrosant au petit bonheur la chance. Souviens-toi de la jeune Natacha. Elle ne reviendra pas dans la cabane de jardin avant plusieurs années. Ce n'est pas dit qu'elle remarche d'ailleurs. Allons au marché, nous en discuterons plus tôt, et pas de blague canine, s'il te plaît.

Des rires dérisoires.

Longtemps, j'ai cru que le temps nous était compté. Pourtant, j'ai beau manger du fromage, le temps ne passe pas. Le thé non plus ne rend pas la vie plus belle. Je suis con. Le comté est bon avec du thé. De là à dire qu'il est meilleur l'été, ce serait être bien trop volubile. Allez. Oublions nos réciprocités et tentons de tenir dans l'absolu. Oublions nos rivalités, nos tactiques terribles pour récupérer du terrain sur le temps et nous verrons bien qu'avancer ne fait pas si mal. Enfin, par pour nous. Et moi de rire de la petite Josette qui elle, a du douiller, et qui, elle c'est sûr, ne remarchera jamais.

La violence de tes paroles m'effraie

Herboriste en milieu glauque. Taxidermiste pour vaisselle abstraite. Rideau de douche en pacotille. Comment me définir, si ce n'est pour donner une définition qui ne serait jamais fini. Se définir, c'est mourir l'ambition. C'est mourir l'envie. C'est mourir ton cul. C'est mourir tout court. Tout court vers la fin, et pourtant, tout le monde l'évite. Même ce jeune homme musclé au pubis volubile. J'essaie de le convaincre de venir, mais il préfère venir en vain, dans la bouche de ce jeune chameau aux élans farouches.

Si tu copies ton copain, deviens doux.

Encore une saison passée à causer. Encore une saison passée à attendre. Encore une horloge normande qui part au loin, comme un champs de turbines agressives. Les associations de groupuscules corses ne me font pas peur. Combien de fois te l'ai-je chanté à l'oreille ? Même armés de bouchons en cyanure, ils n'équivalent pas le dixième de mon épiderme plantaire. Que dis-je, le centième. Que dis-je, une péninsule ! Et pas forcément ibérique. Le Ballon d'Or ne lui est pas attribué, mais il n'en demeure pas moins tactile et captant la 3G. Et toi, tu la captes la 3G ? Et toi ? Tu es en Wi-Fi sur un dièse majeur ?

La tante s'est plantée dans le jardin

Oui. Tout ceci me parait bien granuleux. Comme ce dos de chien mort que nous carressions dans l'arrière cours de Papy Norbert. Il s'en est passé du temps, avant que ta maman tergiverse en diverses gellules.

Allez n'attends plus

Le train du retour est tardivement admis

Jamais sans un clair obscure

Au lendemain banni des dieux

Qu'importe le sel pourvu qu'il y ait le livre

Qu'importe la paille pourvu qu'il y ait le feu

N'était-ce qu'un feu de paille Hectorin ?

N'ETAIT-CE QU'UN FEU DE PAILLE ?

 

HEY PUTAIN JE TE PARLE BÂTARD 800 !!! C'ETAIT UN FEU DE PAILLE OU DU POULET ? HEIN ?

 

Tu m'as gavé

 

Ton ami véritable,

Kévin-Koala (le numéro 2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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