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Correspondance et crème fouettée
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19 novembre 2011

Boîte de thon à opercule (thermoscellé)

Cher Adrillien,

 

Je ne puis m'empêcher de te copier ce texte brut que j'ai retrouvé dans feu les habits de mon grand-père, avant qu'il ne soit dissout dans du lait. Une pièce de théâtre écrit par Jean-Claude de la Fontaine Poqueline, notre ancêtre du futur, revenu dans le passé pour mieux nous embrouiller. C'est délicieux et plein de chocolat. Mes amours à Tata Titi.

 

Résolument,

Fabrilicite.

 

 

 

Boîte de thon à opercule

 

Pistrion - Valet de Clitofort, amant d'Enculine.

Enculine - Femme de Clitofort, amante de Pistrion.

Clitofort - Seigneur du domaine de Clitohouse

Monsieur Purulent - Tenancier incertain

Wartog - Homme de main de Pistrion.

Daniel Guichard - Suivante d'Enculine

Rupestrion - Frère de Pistrion

250 hommes et femmes de chambre

 

Acte I

Dans le salon principal de Clitohouse.

 

Pistrion : Oh Enculine, oh Enculine. Belle et si divine. J'ai envie de te froisser les yeux avec du vermicelle et de te faire connaître l'amour au tour par tour avec plusieurs amis moldave.

Enculine : Comme tu es fou, grand fou. Tu me rends folle. Mets tes doigts dans mes cheveux, saupoudre-moi les flans comme il se doit, mon ami.

Pistrion : (En apparté) Cette cochonne est roulé comme une turbo-diesel. Si je ne l'ai pas décapsulé dans la journée, je ne m'appelle plus Pistrion. (Plus fort) A ma douce, ma petite Enculine. Vous êtes douce comme du nectar de bichon. J'aimerais tant vous Vroum-Vroum sauvage dans Pakistan Bleu. Cependant il... Qu'est-ce que ce bruit ?

Clitofort : (entre bruyamment) Ah, ma douce femme, Enculine, Ah, mon doux valet, Pistrion. Vous voilà, vous, que j'aime tant, chacun d'une façon différente. Ô  vous, Enculine, car votre peau me rappelle la douceur du Printemps. Ô toi, mon Pistrion, conseiller de bonne guerre, déjà, par huit fois, huit, et pas quinze et je pèse mes mots, car les maux m'assaillent.

Pistrion : Mon cher Maître, que voilà de bien confuses paroles. Que vous arrive-t-il donc. On dirait que vous avez des soucis. Vous avez des soucis ? T'as des saucisses ?

Clitofort : Mon bon Pistrion, voilà bien des mois que j'ai des saucisses, oui. Tenez, prêtez-moi une chaise que j'y pose le fesseps. Parfait. Et vous Enculine, de me sucer dru et sans un regard. Soit. Voilà donc, mon bon Pistrion. Je dois mille roubles à un tenancier incertain. J'ai de quoi le payer, mais le coquin m'a fait stupre au Poker 607, et j'ai un amour propre qui m'empêche de le rembourser.

Pistrion : Ce vilain n'a que ce qu'il mérite. Qui ose encore, de nos jours, faire stupre au Poker 607.

Clitofort : Il n'en tiendrait qu'à moi, j'en resterai là. Sucez plus dru Enculine. Mais, voyez-vous, cher Pistrion, ce goûjatin est spécialiste des films péruviens, et j'ai bien peur qu'il ne se serve de ma hantise bien connu pour l'Amérique Latine et ne construise un dortoir devant notre demeure.

Pistrion : N'ayez crainte mon doux didou. Je vais de ce pas régler votre affaire. Et que nul ne doute que si point je mets, je ne suis guère que sous la sous-couche il n'y sera avant l'aube. Et quand bien même nous serions à l'heure que le voici déjà minaudant à l'absconce comme une moule sans cervelle. Allons, prestement, et sans nous presser.

 

 

Acte II

 

Pistrion : Te voilà donc, Wartog, mon bon ami. Veux-tu lâcher ce chien. Il ne t'a rien fait.

Wartog : Maître savoir que Wartog aimer chien. Blllllllll.

Pistrion : Ne fais point d'esclandre Wartog ! J'ai une mission à te confier. Tu auras tous les chiens du monde si tu vas voir ce Monsieur. Pendant ce temps, ne traîne point en chemin, et fais ce que tu as à fer à souder lolilolilol.

Wartog  : Moi du désir que de n'aider maître à point perdu cette vêprée. Je vais aller voir ce Monsieur. Quel être son nom, par mille mamours ?

Pistrion : Mon maître ne l'a point nommé, mais en lisant le nom des personnages de la pièce avant l'Acte I, j'ai vu qu'il s'appelait Monsieur Purulent. Tu devrais pouvoir le rencontrer dans l'Acte III. Dépêche-toi.

Wartog s'en va, laissant Pistrion pensif, dans son repère secret. La porte s'ouvre, Enculine arrive, elle porte des lunettes de soleil et un tablier rose avec un dessin de Grégory Lemarchal dessus. Sa suivante, Daniel Guichard, la précède, portant une corbeille en bois rempli de fruits mauves.

Enculine : Daniel Guichard, veuillez refermer la porte derrière toi !

Daniel Guichard : Oui Madame.

Enculine : Oh Pistrion, mon doux Pistrion. L'odeur du vice coule dans vos veines. J'ai du fignoler mon mari avant de vous rejoindre. Je ne prendrai plus jamais de douche slovaque avant demain. Quelle heure est-il ?

Pistrion : Il est l'heure de tergiverser.

Enculine : Soit.

Ils tergiversent. Daniel Guichard suce des clous et attend.

 

Acte III

 

Monsieur Purulent : Il ne me sera fait gré d'aucune solution et ce n'est point en levant les yeux au ciel et en imitant Raymond Domenech que mes jours seront meilleurs. Il faut vraiment que j'achète plus de tissu. Sinon... Oh, qui êtes-vous donc ? Ceci est une propriété privée. Ne voyez-vous pas cette dentelle ? Regardez donc toute cette dentelle ! Alors ! Que me voulez-vous ? Partez, parlez, ou imitez un animal, mais faites quelque chose.

Wartog : Bon Monsieur être grillé aux 13 jambons avec maître de maître.

Monsieur Purulent : Plait-il ?

Wartog : Maître de Maître dire à Maître que vous Poker 607.

Monsieur Purulent : Oh, vous parlez de cet imbécile que j'ai fait stupre ? Il ne refera plus de deux roues avant un bon moment, le figolu !

Wartog : Lui ne remboursera pas vous.

Monsieur Purulent : Plait-il ? Il ne veut point me rembourser. Par Mireille Mathieu ! Il risque gros !

Wartog : Se déshabille et commence à danser en parcourant la pièce. S'arrête puis reprend. Mon bon seigneur, sachez que je ne vais point user de mots ni de maux avec vous. Cependant, je me permets de tout rejouer au Poker, ici-même, là maintenant, lalapipsi joujou frudi.

Monsieur Purulent : Soit. Et si je gagne de nouveau ?

Wartog : Si vous gagnez, j'exécuterai un lapereau devant vos yeux, en commençant par l'Albanie. Si vous perdez, vous ne devrez plus rien au Maître de mon Maître, je me remettrai à parler comme avant, et aussi, vous me couvrirait de substance.

Monsieur Purulent : Genre quelle substance ?

Wartog : Genre de l'eau.

Monsieur Purulent : !!!!

Wartog : Je plaisante. Du vinaigre et de la soude, bien sûr.

Monsieur Purulent : Soit, doux seigneur, jouons.


Acte IV

 

Clitofort : Tablier, peinture rupestre, rachat de banquise... Ces comptes vont me rendre fou. Ah, Enculine, ah, Pistrion, vous voilà.

Pistrion : Maître, sirupeux vous êtes.

Enculine : Doux.

Clitofort : Dis-moi Pistrion, as-tu pu... solutionner mon petit problème de Poker et de dette. Car vois-tu, j'ai peur, et lorsque j'ai peur, des animaux m'innondent de toute part. Je n'ai point envie de rire devant un public médusé et d'imaginer l'Albanie autrement que par des mots-clefs Google. Alors, dis-moi que tu as fait en sorte de.

Pistrion : Que mon doux maître ne s'inquiète point. Mon meilleur homme est sur le coup. Tiens, d'ailleurs, le voilà. Ohlà, toi, Wartog, as-tu bien réussi à rétablir la situation et... Mais qui diable est avec toi ?

 

Wartog avance, déguisé en énorme légume (le légume changera suivant la saison de représentation de la pièce), la mine abbatue. Derrière lui, Monsieur Purulent danse doucement, dans un costume en tweed.


Wartog : Wartog n'a pas pu, maître. Wartog n'a pas pu.

Monsieur Purulent : Amis du soir, bonsoir.

Clitofort : (Affolé) C'est lui, c'est cet homme qui m'a fait stupre ! Comment ose-t-il venir ici !

Monsieur Purulent : Je viens récupérer ce qui m'est du, et plus même, car votre serviteur ici présent a perdu tant de fois que le lot a augmenté et que me voici propriétaire des lieux, des animaux du lieux, et de votre FEMME ENCULINE.

Tous : QUOI ?

Wartog : Ce tenancier incertain avoir réussi à placer une gerbille médicale en pleine partie. Je ne pouvais pas faire autrement.

Clitofort : Mais c'est un cauchemar. Je cauchemarde. Je me couche dans du vomis. Je suinte des sphinx en milieu d'eau douce. Je me décompose et je chante le sol sur du sixaxis. Quelles sont ces petites salopes qui nous coiffent et nous mettent du produit dans les oreilles qui nous endort en nous faisant croire qu'elles ne diront rien alors qu'elles savent tout de nous et de l'église ?

 

Acte V

 

Pistrion : Comment mais... Non, cela n'est pas possible. Enculine, ma douce Enculine, ne partez pas !

Clitofort : "Ma" douce Enculine ? Mais que cela veut-il dire.

Pistrion : J'aime Enculine, maître. Oui. Nous nous aimons de complicité et d'amour abrasif. Je suis l'eau, elle est l'air, je suis lourd, elle est laide, je suis lac, elle est stèle, je suis proie, elle est frêle, je suis glue, elle est mauve, je suis viande, elle est fourchette, je suis fromage, elle est virgule, je suis mou, elle est folle, je suis frein, elle est colle, je suis plâtre, elle s'affole, je suis fruit, elle tape Paul.

Clitofort : Toi, mon brave Pistrion. Que jamais je ne doutais de ta vertue si grande soit-elle au plus profond delaquelle mais qu'est-ce pourquoi regarde et écoute comme je suis ému mais pourquoi et comment, ce soir je perds tout, femme, terrain et notre amitié. Je suis si dessus que je me fais en dessous.

Monsieur Purulent : Et maintenant, Enculine, venez avec moi. Partons. Vous reviendrez bientôt, car ces lieux sont désormais mes lieux. Ahahahahahah, lol, mdr, XDLR, XNXX.COM, peinture rupestre.

Enculine : Je... Je ne peux.

Monsieur Purulent : Vous ne pouvez ? Vous DEVEZ !

Rupestrion : ET NON LES MECS

Tous : QUOI ?

Rupestrion : Oui, car me voilà bel et bien. En image et en yogourt. Me voilà, moi, Rupestrion.

Pistrion : Rupestrion, mon frère. Mon doux frère. Je te croyais en Val de Marne, si loin de nous. Quelle joie. Quelle joie de te revoir, sain, sauf, et sillon inter fessier.

Rupestrion : Quel joie mon frère aussi, doux frère tel la vaseline qu'on étale sur le sein d'une mère pour mieux la téter, l'attérer, la terre, ray-on de soleil.

Pistrion : Mais tu ne devais pas revenir avant douze lunes. Et pourtant, te voici. Mais dis moi pourquoi, ô, mon frère.

Rupestrion : Et oui, et non, et fruit, et fromage blanc. La guerre a été abolie entre les fumigènes et les portes closes. Et me voici, de nouveau, ici, pour vous aider, avec mon petit sac à main magique et surtout, mon petit bérêt stylé, t'as vu ? Et déjà, retournement de situation, j'appelle à moi ENCULINE.

Pistrion et Clitofort : QUOI DONC ?

Rupestrion : ET OUI, ENCULINE ET MOI, C'EST COMME LE LINGE ET LES CISEAUX, C'EST FRUIT ET MIEL.

Enculine : Oh, mon bon Rupestrion, oui, je te aime. Je te aime beaucoup.

Monsieur Purulent : Il en est hors de doutage. J'ai gagné au poker et ...

Rupestrion sort une carte à jouer Dracaufeu. Le silence se fait. Il la montre au public en la tenant très haut et tourne sur lui-même lentement pour que tout le monde la voit.

Monsieur Purulent : Un Dracaufeu. Je... Je m'incline, je m'en vais, je pars. Je participe à mon départ. Participe à mon départicipe à mon départ...

Il marmonne et s'enfuit.

Rupestrion : Frère, Monsieur Clitofort, je vous laisse. Mais, vous m'excuserez, je prends mon du da do dou. Enculine, douce Enculine, à l'anus lisse comme du mitosil, suivez-moi, et partons.

Enculine : Oh oui, emmenez-moi avec vous dans un torrent de questionnement hasardeux. Tels le souffle ou encore le jasmin.

Rupestrion prend Enculine par le taille et tire une toile avec sa main droite. Ils s'envolent et disparaissent. Les servants et servantes disparaissent et seuls restent Pistrion et Clitofort.

Pistrion : Et voilà. Me voilà avec un frère loin, sans amante, et maintenant sans emploi. J'ai tout perdu Maître. Mais je tenais à vous dire que j'ai toujours apprécié travailler pour vous et vendre des ours au marché noir.

Clitofort : Va, mon bon Pistrion, ne pars pas, je ne te chasse point. La vie n'a pas été tendre avec nous ce soir. Certes, tu offusquais ma belle Enculine, ma femme, mais de mon côté, j'ai fait tellement de choses à ta maman que cela vaut bien un fromage. Je te garde parmi les miens. Soyons quite.

Pistrion : Je vous retrouve bien là, mon bon maître. Votre douceur et votre glabrité, votre embonpoint légendaire et vos dents de nacres telles des passoires gingivales en thermogomage souple. Nul ne peut dire que je ne tolère point un animal quelconque dans un abri interdit. Je m'en vais maître, et vous laisse le mot de la fin.

Pistrion s'en va, laissant Clitofort seul. Celui-ci marche un peu, puis commence une longue tirade devenue célèbre depuis. La tirade de Clitofort, également connue sous le nom de : Tactique aphrodisiaque.

Clitofort : Me voici seul devant toi. Il n'y a plus âme qui vive dans les foyers arboricoles. Il n'y a plus d'espoir, plus de vide, plus de Monsieur Plus. J'ai mangé beaucoup trop de vermicelle, et me voici, seul, devant toi, toi qui n'existe pas. Quelle journée les amis, quel hallucination mes petits rondins d'aluminium. Par trois fois, et si, que sept ne renvoie jamais, j'ai cru que douze teneurs en épices et pas moins de deux, et cela fait bien trop, ohla, que suis-je devenu ? Quelle histoire mes oignons. Je me suis fait stupre, j'ai perdu ma femme par trois fois, j'ai appris beaucoup, mais suis-je le grand gagnant ? J'imagine une route bordé de petits animaux sans peau qui souffrirait et à qui j'obtiendrai des lois qui leur permettrait de s'épanouir et de développer de l'épiderme en milieu à châleur ambiante, tournante, pyrolise pour tous à partir de 23 heures, seulement si on enlève tous les accessoires du four. Voici que ce termine cette pièce. Que vouloir, que devenir, que penser ? Je n'en sais rien, mais la morale de cette histoire, c'est que rien ne sert de Vladimir Poutine, il ne faut mieux pas oublier que ta maman n'a jamais su que tu étais une véritable pâte de fruit. Oui, une véritable pâte de fruit.

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Commentaires
J
J'achète !
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P
Tout ceci est fort compliqué et bien triste ...
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